Célébré aux États-Unis le quatrième jeudi de novembre, le jour du Thanksgiving, une fête d’origine chrétienne, est devenu désormais une célébration laïque en Amérique du Nord.

Cette fête commémore le jour où, en 1621, les communautés coloniales de paysans européens se rassemblèrent avec la tribu des Wampanoag pour remercier Dieu de leur avoir offert la première récolte de maïs et leur avoir apporté du bonheur tout au long de l’année : depuis, des dindes sauvages et des pigeons lui sont offerts chaque année.

La notion de gratitude, cependant, était déjà très présente dans la culture amérindienne. Nombreuses sont les prières où l’on remercie la Nature pour ce qu’elle nous apporte constamment.

Voici un poème iroquois connu sous le nom de « Thanksgiving » :

« Nous Le remercions pour tous les fruits qui poussent sur les arbres et les vignes.
Nous Le remercions de sa bonté dans la création des forêts et remercions tous ses arbres.
Nous Le remercions pour l'obscurité qui nous donne le repos,
et pour l'Être aimable de l'obscurité qui nous donne la lumière, la lune.
Nous Le remercions pour les points lumineux dans le ciel qui nous donnent des signes, les étoiles.
Nous Le remercions pour nos alliés, responsables de nos récoltes.
Nous remercions le Grand Esprit de nous avoir accordé le privilège de vivre cette agréable occasion. »

Sur les tables des Etats Unis et du Canada, des effluves gourmands aux différentes facettes animent l'atmosphère cozy et familiale que tous les Américains attendent avec impatience tout au long de l’année. Au menu, pour cette fête pantagruélique d’outremer : de la dinde farcie avec une purée de patates douces et de la gelée de canneberges, du maïs, de la farce aux pommes et enfin une tarte à la citrouille avec le punch du Thanksgiving (garni avec du jus de canneberge, de la limonade, du ginger ale et une écorce de citron).