L'hiver, c'est le froid, les giboulées, mais aussi les longs dimanches, lorsqu’on est emmitouflés dans un plaid, à savourer un chocolat chaud devant la cheminée. Le feu qui crépite et la chaleur des flammes qui nous enveloppe.

Le feu, à la fois puissance destructrice et force régénératrice que l'homme a tenté de maîtriser depuis la nuit des temps, est associé dans la mythologie romaine au dieu Vulcain, maître du feu et de la métallurgie.

Cet élément indompté, qui peut produire des ravages, fascine autant qu'il effraie. C’est par sa flamme que l’on déclare le sentiment amoureux, image qui a inspiré de nombreux artistes. On pense, bien sûr, à la mythique chanson qui a fait trembler des stades entiers pendant les concerts :

Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent

Il suffira d'une étincelle
Oui, d'un rien, oui, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
Et d'un mot d'amour, oui pour

Allumer le feu, allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu, allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu

Si on revient à la douceur incandescente qui réchauffe le corps auprès de l'âtre pendant les longues soirées d’hiver, le parfum de pin brûlé est peut-être le premier souvenir se présentant à notre esprit.

On retrouve cette odeur régressive dans une ample sélection de nos parfums, dont Burning Barbershop de D.S. & Durga. Pour cette fragrance, la maison new-yorkaise a puisé son histoire dans l'incendie qui ravagea un barbier à NYC : on y retrouve des notes de bois brûlé et de bois fumé, qui se mêlent aux effluves de menthe, citron et lavande. Comme une bouteille de tonique pre-rasage carbonisée.