Rendez-vous aux jardins de Tuileries, à Paris. Vous quittez la terrasse d’un café, embrassé par un soleil chaud et bercé par un vent léger, suffisamment froid pour vous revigorer mais pas assez pour vous donner des frissons. Vous prenez votre vélo et traversez les boulevards, pour ensuite rentrer dans la cour des jardins : le contraste entre l’air frais et les rayons chauds du soleil est sublimé par les senteurs de feuilles sèches, de bois humide, de mousse de chêne, de châtaigne et de tabac froid…

On appelle « été indien » la période de temps ensoleillé et radouci qui a lieu après les premières gelées de l’automne et juste avant l’hiver (fin octobre, dans l’hémisphère nord) : les alizés des Tropiques peuvent fixer des anticyclones apportant de l’air doux et sec qui donne des conditions presque estivales. Métaphoriquement, l’expression peut désigner un renouveau inattendu ou tardif.

Bien que l’origine de cette expression soit mystérieuse, elle remonte au début du XIX siècle. Une hypothèse suggère qu’elle soit liée la période traditionnelle où les Indiens d’Amérique du Nord achevaient leurs récoltes et garnissaient leur wigwam (« cabanes ») de provisions ; selon une autre source, en revanche, elle serait liée aux marins anglais, qui avaient remarqué une ressemblance entre le temps d'automne en Europe et celui observé aux Indes pendant l’été.

C’est ainsi qu’Alexandre Dumas père décrit la ressemblance olfactive entre les notes de l’automne et celles du printemps :

« Il y a quelque chose du printemps dans l’automne,
et les derniers parfums de l’année
ressemblent parfois à ses premières émanations. » (Pauline - 1838)

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